
Un prototype de chargeur, présenté lundi à la conférence de "Microsoft Think Next" de Tel-Aviv, a été conçu pour le mobile Samsung Galaxy 4. La start-up est née du département des nanotechnologies de l'Université de Tel-Aviv. Elle a développé des semi-conducteurs biologiques et écologiques composés d'acides aminés appelés "peptides", des acides aminés organiques qui, une fois assemblés à la façon de briques de légo, forment des chaînes de liaison et créent des protéines. Ce sont ces protéines qui permettraient d'accélérer le processus de chargement.

L'avantage pour ces semi-conducteurs, est qu’ils permettent de recharger une batterie beaucoup plus vite. Mais ce ne serait pas le seul avantage puisqu’ils ne perdent pas leur propriété électronique dans le temps, sont flexibles et consomment beaucoup moins d’énergie que les semi-conducteurs en silicium utilisés jusqu’alors. Heureusement, car que deviendrait les cellules des batteries du S4 après quelques chargements ultra rapide ?
Mais au-delà de changer la vie des détenteurs de smartphones, le Dr Doron Myersdorf PDG de StoreDot, affirme que cette révolution pourrait bien s'étendre aux batteries de voitures électriques et également révolutionner le domaine bio-médical ou encore celui du stockage numérique de données.

Pour le moment, la taille du prototype est comparable à celle d'un chargeur d'ordinateur portable, mais l'entreprise assure mettre tous ses efforts dans la conception d'un appareil plus petit et compatible pour tous les smartphones. StoreDot se laisse un peu plus de deux ans pour miniaturiser le système. La commercialisation est prévue pour fin 2016 pour un prix qui sera a priori identique à celui d'un chargeur acheté en magasin, soit entre 20 et 30 euros.
Bref, la révolution des batteries, c'est pour demain et il serait temps !